Brumeuse
Dans les vapeurs délétères
De ce que l’homme vénère
Repose son fantasme peuplé de chimères
Un parfum de doux mystère
Dans les contours flous
Il s’abîme et s’échoue
Dans des rêves qu’il dévoue
À l’autel de sa Muse qu’il loue
Ainsi est l’Humain esseulé
Égaré dans le trouble d’une beauté
Qu’il dessine dans son esprit fatigué
L’imagine comme une sublime fée
La vérité, entre ses veloutés appas
S’habille de la plus douce soie
Sous l’éphémère apparat
L’homme embrasse son ultime magnolia.
Mishakal Yveldir
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