Les sanglots célestes
Les cieux se parent de larmes rubicondes
Des océans silencieux
De rêves morcelés
L’âme en peine, leurs cicatrices houleuses
Là s’y dessinent des arabesques enténébrées
À l’aune d’un dernier songe
D’un dernier baiser
Le temps d’une valse avec la mort
Que le corps choit
La chair s’évanouir
Dans un soupir
Une dernière caresse
Roi de la Mort,
Fils des songes et des abysses
À toi, à nous,
Dans une dernière averse
Celle de ma peine que je déclame
Dans la cathédrale de mes souvenirs
L’éphémère de mes sens
Perdus au détour du temps
Tourne l’horloge et ses secrets
Sous le ciel d’automne je me suis allongée
Respirer l’hellébore de mes regrets
À m’en étouffer
Trinquons à nos lamentations
À ce monde odieux que l’on ne peut changer
Tandis que le temps file
Et que rutilent nos sanglots
Les sanglots d’hier
Ceux d’aujourd’hui
Un ballet de souffrance
Ce qui fut, n’est plus
Et ce ciel qui me contemple
Comme je le contemple
Là où scintillent
Les dernières étoiles évanescentes.
Mishakal Yveldir
c est très beau
RépondreSupprimerMerci !
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